La peinture de Benoît Moreau, plus que d’être divisée en période, propose différents chemins qu’il est possible d’emprunter et qui se découvriront pas à pas. C’est le propre d’un cheminement, que d’offrir de nouveaux aspects au détour de son appréhension. Des liaisons s’offrent d’une toile à l’autre, composition, re-composition. Il s’agit de s’engager dans un processus qui se définit et se précise en route, laissant des traces qui seront des balises ou autant de nouvelles possibilités d’échappée. C’est une longue phrase, improvisée où différents thèmes viennent s’accoupler, se heurter parfois, ou se composer par leurs rapports même. – Tout autant Jazz que baroque s’il fallait employer une métaphore empruntée à l’histoire de la musique- Chaque série se décline, se déplie, il est possible pour le regardeur de passer de l’une à l’autre, de construire son propre parcours. L’achèvement en est toujours repoussé. Entrez, suivez l’une ou l’autre des pistes proposées.